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mercoledì 18 giugno 2014

Storia dell'IRS



P.  Fernando Jetté, Superiore generale,  scrisse sulla storia dell’IRS

IRS. L’existence de cette institution (IRS) fut, en effet, et demeure, une grâce pour la Congrégation. Puisse cette grâce, par l’intercession de la Vierge Immaculée, chargée de former le Christ en nous, s’affermir et se développer durant les années qui viennent!
  
IRS. L'esistenza di questa istituzione è stata, infatti, e rimane, una grazia per la Congregazione. Possa questa grazia per intercessione della Vergine Immacolata, incaricata di formare Cristo in noi, rafforzarsi e svilupparsi nei prossimi anni!

IRS. La existencia de esta institución fue, de hecho, y sigue siendo, una gracia para la Congregación. ¡Que esta gracia, por intercesión de la Virgen Inmaculada, que debe formar a Cristo en nosotros, se foratlezca y desarrolle en los próximos años!


IRS. The existence of this institution was, in fact, and remains, a grace for the Congregation. May this grace through the intercession of the Immaculate Virgin, in charge of forming Christ in us, strengthen and develop over the coming years!

Segue sotto




CENTENAIRE DU SCOLASTICAT INTERNATIONAL


Histoire du Scolasticat romain. - Raison d’être du Scolasticat romain.
- Ferment d’unité dans la Congrégation.

L.J.C. et M.I.

Rome, le 24 octobre 1981

Histoire du Scolasticat Romain

Des 1862, le Père Joseph Fabre, nouvellement élu Supérieur général, rêva d’établir à Rome, une maison oblate, une simple résidence, qu’habiteraient le Procureur général avec quelques étudiants destinés au professorat. Des appartements furent loues chez les Pères de Sainte- Croix, à leur maison Sainte-Brigitte, près de la place Farnese. Les Oblats y demeurèrent deux ans. Ensuite, jusqu’en 1873, ils occupent diverses résidences et finalement quittent Rome, à cause des troubles politiques.
L’idée cependant continue de faire son chemin et le 16 septembre 1881, sous l’impulsion du Père Martinet, le Conseil général prend la décision : établir à Rome, dès cette année, un véritable scolasticat. Le Père Cassien Augier, Procureur auprès du St-Siège, est nommé responsable de cette maison, place St-Ignace. Le 10 novembre, quinze scolastiques y arrivent qui fréquenteront 1’Université Grégorienne.
Six ans plus tard, le 9 avril 1887, ce sera le déménagement dans un nouvel édifice plus vaste et mieux adapte, via Vittorino da Feltre. Ensuite, d’octobre 1961 à mars 1966, ce sera à la Maison générale ; puis pour six années a via Pineta Sacchetti et finalement, durant l’été 1972, le retour à la Maison générale.
C’est ainsi qu’après cent ans, maigre des périodes difficiles, le Scolasticat romain est encore vivant, et bien vivant, avec quinze scolastiques, comme en 1881.

Raison d’être du Scolasticat Romain

Pour sa part, le Conseil général actuel est convaincu que cette institution a un rôle important, irremplaçable même, dans la Congrégation aujourd’hui. En effet, à l’intérieur d’une Famille internationale comme la nôtre, à une époque de décentralisation et de développement plus marque des diversités légitimes, il est indispensable de maintenir et, si possible, de multiplier les lieux de rencontre, de dialogue et d’échange qui sont les plus aptes à promouvoir l’unité entre nous. Effectivement, parmi ces lieux privilégiés, le Scolasticat romain occupe l’une des premières places. Dès 1883, le P. Cassien Augier écrivait : « Nous saluons d’avance le jour où toutes les Provinces et tous les Vicariats de la Congrégation seront représentés au Scolasticat de Rome » (15 octobre 1883 ; dans Missions, t. 21, p. 447).
Pourquoi ? Certainement parce que les Universités romaines offrent la possibilité de faire de bonnes études ecclésiastiques, mais aussi de façon plus spécifique, parce que cette maison ne peut que favoriser l’unité, une unité durable, entre toutes les Provinces.
Cette unité vient des échanges culturels, de la connaissance des langues, des amitiés intercontinentales qui naissent dans cette maison. Elle vient surtout, comme l’indiquaient les Règles de 1966, du fait que des jeunes profès peuvent « acquérir ainsi, à sa source et plus abondamment l’esprit de la Congrégation et de l’Église, pour le profit spirituel de tout l’institut » (R 174).

Parfois on a pensé que le but principal du Scolasticat romain était de former des professeurs pour les autres scolasticats. Non, ce n’est pas tout à fait exact. Des 1886, le P. Cassien Augier éprouvait le besoin de le dire: « Qu’il me soit permis de faire remarquer pour dissiper certaines craintes, écrivait-il, que, sur dix sujets sortis du Scolasticat de Rome depuis sa fondation, six ont pris le chemin des missions étrangères. Il n’est donc pas vrai que nous soyons déshérités de la joie et de la grâce du dévouement » (25 avril 1886 ; dans Missions, t. 24, pp. 176-177). Le 8 décembre 1953, le Père Deschâtelets reprenait la même idée (cf. Circulaire du 8 décembre 1953).

Ferment d’unité dans la Congrégation

La raison d’être du Scolasticat romain c’est donc d’abord de développer un esprit, et un esprit qui soit un ferment d’unité à travers tout l’Institut.
La Congrégation est universelle. Elle est engagée en plus de 50 pays et elle a le cœur grand comme le monde. Il faut qu’en son sein, certains jeunes expérimentent davantage cette dimension internationale et puissent la vivre avec plus d’intensité.
En outre, la Congrégation vit de l’Église, pas seulement de l’Église locale mais de l’Église universelle. Elle a été approuvée par le Pape et elle reçoit mission du Pape pour aller partout dans le monde prêcher 1’Évangile aux pauvres et travailler à l’extension du Royaume de Jésus Christ.
Le séjour à Rome, la vie au Scolasticat international doit développer chez les jeunes Oblats le sens de l’Église et une loyauté a toute épreuve envers son Chef.
La Congrégation, c’est aussi une famille, une grande famille, qui possédé une âme, qui a un passé, qui a un Fondateur et des saints, et qui va vers l’avenir avec foi et courage, malgré ses faiblesses. De tout cela, à Rome, on peut en être témoin.
La Postulation et les Archives constituent le centre le plus riche pour bien connaitre le passé et approfondir l’histoire oblate. Les nombreux visiteurs oblats, qui viennent de partout et qui sont engagés en toutes sortes d’œuvres, illustrent, quant à eux, la vitalité et l’inspiration présentes de la Congrégation.
Ce sont là des richesses qu’offre le Scolasticat romain, et qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Elles constituent un merveilleux chemin pour acquérir l’esprit oblat et assurer l’unité de l’institut.
Cette année encore, un finissant me disait combien il avait apprécié son séjour à Rome et combien profondément l’avait marqué le fait d’avoir été témoin du dernier Chapitre général et d’avoir pu parler à de nombreux capitulants.
* * *
Après 100 ans d’existence, le Scolasticat romain, avec son personnel actuel et tous ses anciens, supérieurs et directeurs, frères et scolastiques, employés laïcs avec aussi 1’Administration générale et l’ensemble de la Congrégation, éprouve le besoin de rendre grâce à Dieu. L’existence de cette institution fut, en effet, et demeure, une grâce pour la Congrégation. Puisse cette grâce, par l’intercession de la Vierge Immaculée, chargée de former le Christ en nous, s’affermir et se développer durant les années qui viennent ! 

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